« En verre, il faut apprendre que ça va casser, c’est une philosophie de vie. Il faut dédramatiser complètement. »
Cette collection naît d’une rencontre avec l’artisane Ludivine Loursel, souffleuse de verre et monteuse en bronze chez JMW Studio. Viaduc des arts, hiver 2021, nous visitons l’une des arches de l’avenue Daumesnil: le studio de Jeremy Maxwell Wintrebert est un atelier de soufflage de verre. Avec son équipe, il souffle à main levée des luminaires poétiques.
Nous avons pu effectuer notre collecte à l’aide de Ludivine, parmi les chutes de production ou bien de pièces brisées. Ces éclats laissent encore transparaître le travail des souffleurs de verre qui nous ont précédés. Une fois transformés à l’échelle du bijou, les morceaux de verre sont sertis et forment des compositions uniques.
« Ça fait vraiment partie du métier sinon on devient fou parce qu’il y a tellement de pertes par rapport à ce qu’on fabrique. Mais quand on peut réutiliser, on réutilise. »
Ludivine Loursel est cheffe d’atelier métal et apprentie souffleuse de verre. Bronzière de formation, elle est en charge des supports métalliques des luminaires et se forme parallèlement au soufflage. Nous découvrons l’atelier laiton où sont aussi stockées une partie des matières premières, notamment des cannes de verre triées par couleur du sol au plafond.
De retour sur le plateau de production où la température grimpe drastiquement, nous sommes témoins de la réalisation d’une cive de plus d’un mètre de diamètre. Le souffleur extirpe la sphère de verre du four et entame une rotation afin qu’elle se transforme en un disque. C’est un moment suspendu, qui nécessite force et précision.
« En verre, il faut apprendre que ça va casser, c’est une philosophie de vie. Il faut dédramatiser complètement. »
Cette collection naît d’une rencontre avec l’artisane Ludivine Loursel, souffleuse de verre et monteuse en bronze chez JMW Studio. Viaduc des arts, hiver 2021, nous visitons l’une des arches de l’avenue Daumesnil: le studio de Jeremy Maxwell Wintrebert est un atelier de soufflage de verre. Avec son équipe, il souffle à main levée des luminaires poétiques.
Nous avons pu effectuer notre collecte à l’aide de Ludivine, parmi les chutes de production ou bien de pièces brisées. Ces éclats laissent encore transparaître le travail des souffleurs de verre qui nous ont précédés. Une fois transformés à l’échelle du bijou, les morceaux de verre sont sertis et forment des compositions uniques.
« Ça fait vraiment partie du métier sinon on devient fou parce qu’il y a tellement de pertes par rapport à ce qu’on fabrique. Mais quand on peut réutiliser, on réutilise. »
Ludivine Loursel est cheffe d’atelier métal et apprentie souffleuse de verre. Bronzière de formation, elle est en charge des supports métalliques des luminaires et se forme parallèlement au soufflage. Nous découvrons l’atelier laiton où sont aussi stockées une partie des matières premières, notamment des cannes de verre triées par couleur du sol au plafond.
De retour sur le plateau de production où la température grimpe drastiquement, nous sommes témoins de la réalisation d’une cive de plus d’un mètre de diamètre. Le souffleur extirpe la sphère de verre du four et entame une rotation afin qu’elle se transforme en un disque. C’est un moment suspendu, qui nécessite force et précision.